Comment faire une transition ?
Un document académique doit pouvoir se lire de manière fluide. Il n’est pas agréable pour votre lecteur de passer d’une partie à l’autre sans transition.
Nous vous conseillons donc de toujours connecter vos parties avec un paragraphe de transition.
Qu’est-ce qu’une transition ?
Une transition correspond simplement à un paragraphe de quelques phrases qui créent un lien entre deux parties de votre document.
Par exemple, une dissertation en trois parties contient deux transitions : une entre la première et la deuxième partie, et une entre la deuxième et la troisième partie.
Visuellement, une transition apparaît comme un petit paragraphe entre les blocs de vos parties. Il est d’usage de sauter deux lignes avant et deux lignes après une transition, pour bien la séparer de grandes parties.
Important !
Faire des transitions est très utile, car elles vous permettent aussi de vérifier si votre plan est cohérent.
Que mettre dans une transition ?
Dans votre transition, vous devez faire un bref bilan de ce qui vient d’être vu dans la partie précédente (1). Ensuite, il vous faut mettre en exergue un point qui n’a pas encore été abordé ou qui doit compléter votre partie précédente (2). Enfin, vous allez annoncer ce qui va être étudié dans la prochaine partie (3).
Votre transition doit suivre un raisonnement structuré et logique.
- Faire un bilan de la partie précédente.
- Critiquer un point faible de cette partie pour montrer que la partie suivante est nécessaire.
- Montrer que la partie suivante est nécessaire.
Comment faire une transition ?
Une transition peut se faire en trois étapes :
- Répétez l’idée principale de la partie que vous venez de terminer.
- Établissez un lien logique entre cette idée principale et celle de la partie qui va suivre.
- Annoncez l’idée principale de la partie qui va suivre.
Chaque partie doit faire environ une phrase. Il est important de rédiger ces trois phrases les unes à la suite des autres.
Exemples de transitions
Nous avons mis en exergue que le travail permet à l’Homme de se libérer de la nature qui est en lui et de sa misère existentielle (Partie 1). Toutefois, notre étude ne s’est pas encore intéressée aux autres apports du travail (critique). Nous allons désormais nous intéresser au travail comme une fin en soi (Partie 2).
Sujet : Être libre, est-ce faire ce que l’on veut ?Nous avons précédemment montré que l’Homme pouvait, s’il écoutait sa raison et basait tous ses choix, ainsi que ses jugements sur celle-ci, être considéré comme un être libre. Ainsi, l’espèce humaine est un peuple où la liberté semble constituer l’idéal que tous les Hommes possèdent ou veulent atteindre par des évolutions conséquentes (Partie 1). Sommes-nous néanmoins capables de contrôler la nature qui parfois nous submerge ou de vivre dans une société où chaque Homme, pour être libre, doit respecter les règles de manière raisonnable ? Le psychisme de l’être humain étant complexe, on peut donc se demander si la liberté conférée par la raison est vraiment réelle ou si elle n’est qu’une illusion cachant l’absence totale de contrôle de l’Homme sur lui-même (Critique). Il convient donc, dans un second temps, d’étudier l’Homme en tant qu’être humain esclave de lui-même et de son environnement (Partie 2).
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