Pour réaliser un travail de VAE, le candidat doit s’informer auprès d’un point relais conseil VAE (CIO, Mission locale, Pôle emploi, mairie) ou directement auprès d’un organisme certificateur comme les universités, les chambres consulaires ou les entreprises spécialisées dans la formation VAE.
L’accompagnement est un service payant souvent compris dans le prix global d’une VAE.
L’oral final d’une VAE est la dernière étape avant l’éventuelle validation du diplôme. Cet entretien consiste à vérifier les compétences du candidat selon les activités que celui-ci dit avoir menées.
L’oral dure en moyenne entre 30 minutes et 1 heure. Jusqu’à 2 heures pour certaines hautes qualifications (master ou doctorat).
Le jury d’une VAE est le plus souvent constitué de 4 à 8 personnes.
Le jury d’une VAE peut être composé de professionnels et de professeurs.
Le jury a le choix entre donner le résultat immédiatement à la fin de l’oral ou transmettre la réponse par courrier. Il faudra alors attendre en moyenne trois semaines pour connaître la décision.
Le candidat doit être majeur, ainsi qu’avoir déjà travaillé et cumulé au moins une année d’expérience en rapport direct avec le diplôme souhaité.
Selon la situation professionnelle du candidat, la rédaction varie entre 6 mois et 1 an.
Pour une VAE de moniteur-éducateur, il faut compter entre 600 € et 1 500 € qui peuvent être financés par des subventions.
Un organisme certificateur de VAE délivre des diplômes et des certifications VAE dont il est responsable. En accord avec le référentiel d’activité de chaque métier, l’organisme fixe les modalités d’évaluation et les compétences exigées.
L’aide apportée par les organismes certificateurs de VAE publics ou privés sont des services payants entre 500 € et 5 000 €. Pour l’ensemble des candidats, de nombreuses solutions de subventions existent.
L’accompagnement à la VAE représente l’aide apportée par un professionnel d’un organisme certificateur à un candidat tout au long de son travail de rédaction.
Une VAE auxiliaire de vie coûte en moyenne entre 500 et 1 500 € et peut être subventionnée par de nombreuses aides.
L’accompagnement pour la rédaction d’un dossier VAE n’est pas obligatoire, mais reste vivement conseillé.
La fréquence de l’aide varie selon les besoins du candidat et l’organisme certificateur. Habituellement espacées de plusieurs semaines, les sessions d’aide peuvent se tenir plusieurs fois par mois.
Un congé VAE permet à un employé de consacrer 24 heures de son emploi du temps de salarié à son projet de VAE.
Le congé VAE s’adresse aux personnes employées dans le secteur privé ou public, qu’elles soient en CDI, en CDD, ou en intérim.
Le congé VAE est d’une durée maximum de 24 heures à répartir selon ses besoins.
Oui. Les 24 heures d’un congé VAE sont entièrement prise en charge par votre employeur.
Bien qu’un employeur ne peut refuser une demande de congé VAE, il pourra vous être demandé de décaler votre congé VAE jusqu’à 6 mois au maximum. Votre employeur devra justifier cette demande en avançant des raisons de service.
Un professionnel doit être issu de la population active et avoir cumulé au minimum 1 année d’expérience en lien avec le diplôme préparé, soit 1 607 heures.
Depuis le changement de la loi en août 2016, il est demandé au candidat d’avoir au minimum une année d’expérience professionnelle.
Un point relais conseil VAE est une structure qui vise à conseiller, guider, et accompagner, chaque nouveau candidat dans ses démarches pour entamer une VAE.
Le rôle du point relais conseil est d’orienter les professionnels qui désirent se lancer dans un travail de VAE à travers des sessions collectives ou individuelles.
Pour trouver un point relais conseil, le candidat peut se rendre sur le site du ministère du Travail, ou bien se rapprocher de la mairie de son lieu d’habitation.
Pour pouvoir réaliser une VAE d’aide-soignante, il faut avoir réalisé au minimum 1 an d’activité en rapport avec le métier. Il est néanmoins conseillé d’avoir 3 ans d’ancienneté pour augmenter ses chances de décrocher le diplôme d’État du DEAS, soit 4 200 heures.
Selon le profil du candidat, il existe de nombreuses aides issues par exemple du CNFPT ou du Fongecif pour financer en partie ou totalement les frais d’une VAE.
Pour le savoir, le candidat peut se tourner vers son employeur ou vers des centres d’informations comme la mission locale, le CIO, ou Pôle emploi.
Pour constituer un dossier VAE, il faudra remplir le livret 1 (dossier de recevabilité) pour présenter votre projet qui sera accepté ou non, puis le livret 2 qui détaillera l’ensemble de vos activités et de vos compétences.
Pour faire VAE, de ses débuts jusqu’à l’examen final devant le jury, il faut compter au minimum entre 6 et 12 mois.
Le travail de VAE se décompose en 5 étapes :
Le livret 1, aussi appelé dossier de recevabilité ou de faisabilité, permet au candidat de présenter son projet de VAE à l’organisme certificateur qu’il aura sélectionné. À partir de ce premier livret, et en fonction des compétences du candidat, l’instance juge si le projet est recevable ou non.
Le livret 1 d’une VAE se compose de plusieurs documents à remplir, afin de fournir des informations sur :
Il faut aussi y ajouter des preuves concernant les éléments avancés (diplômes, certification, bulletin de paye, attestation, …).
Si l’organisme certificateur valide votre projet à travers le livret 1, vous devez désormais vous tourner vers la rédaction du livret 2 qui consiste à décrire avec précision les activités menées et les compétences acquises.
En cas d’échec, l’organisme certificateur vous conseillera de retravailler entièrement ou partiellement votre livret 1 afin de que celui-ci soit acceptable lors de la prochaine tentative.
Le livret 2 représente le coeur du travail d’une VAE : il permet au candidat de présenter les activités menées et les compétences acquises afin de décrocher la validation des acquis de l’expérience.
Le livret 2 d’une VAE représente un travail important de rédaction pour le candidat. Celui-ci contient :
Il faut en moyenne 6 mois pour rédiger son livret 2 de VAE.
En moyenne, une VAE coûte en moyenne entre 600 euros et 2 000 euros. Son prix varie selon le statut du candidat, le diplôme visé et l’organisme certificateur choisi.
Selon le profil du candidat (salarié du privé, du public, chômeur, bénévole, intérimaire), il existe de nombreuses subventions pour réaliser une VAE (DIF, Fongecif, CPF, Congés VAE, Pôle emploi, Conseil régional …).
Le candidat doit avoir réalisé une activité en lien avec le secteur de la petite enfance pendant au moins 1 an.
Pour une VAE auxiliaire de puériculture, il faut compter entre 6 et 12 mois pour réaliser ce travail.
Le coût d’une VAE auxiliaire de puériculture varie entre 700 € et 1 500 €.
La VAE EJE s’adresse à toute personne ayant exercé au moins un an d’activité en rapport avec ce métier.
La VAE EJE coûte en moyenne entre 500 € et 1 500 € selon l’organisme certificateur choisi.
La VAE d’éducateur spécialisé s’adresse à des personnes ayant suivi une activité et développé des compétences en lien avec le métier d’éducateur spécialisé.
D’après la loi, pour tenter une VAE d’éducateur spécialisé, le candidat devra compter au minimum une année d’activité en rapport direct avec le diplôme préparé, soit 1 607 heures.
Une VAE éducateur spécialisé dure au minimum entre 6 mois et 1 an.
Pour pouvoir tenter une VAE auxiliaire de vie, le candidat devra être majeur et avoir cumulé plus d’un an d’activité en rapport avec le diplôme visé, soit 1 607 heures.
Il faut compter au minimum 1 an pour faire une VAE, de la rédaction du livret 1 au passage oral devant le jury.
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